Publié le 24/10/2016
D'après un article de La Dépèche, Jean-Pierre Grand, un des sénateurs du parti politique Les Républicains, veut interdire toutes les méthodes permettant aux particuliers de connaitre et être informé des zones de radars qui flashent les plaques d’immatriculation. Une idée qui pourrait faire beaucoup de bruit si elle venait à être appliqué.
A l’heure actuelle, il existe différents systèmes qui nous indiquent les emplacements de radars ou les zones de contrôles de Police, c’est le cas notamment de l’entreprise Coyote qui vend des petits boitiers compacts à embarquer en voiture et qui signalent les emplacements des « zones à risques ». Ou encore des pages Facebook faites par des particuliers servant les mêmes intérêts que ce dernier. D’après le sénateur, même les panneaux indiquant les radars seraient concernés, prétextant ces mesures comme nécessaires. Car ces sources d’informations pourraient profiter aux délinquants, voir même aux terroristes.
Emmanuel Barbre, qui est depuis le 1er avril 2015 le délégué interministériel à la sécurité routière, serait apparemment ouvert à cette nouvelle mesure et d’accord pour rendre illégale tous les systèmes existant sous le prétexte de la sécurité routière. Nous noterons cependant, qu’il y a de plus en plus de radars en France mais qu’il y a depuis quelques années une monté d’accidents mortel sur nos routes.
40 Millions d’automobiliste, la plus grande association de France pour les conducteurs Français, se dit consterné et dénonce une manière excessive, un abus de pouvoir et une solution pour l’Etat de renflouer ses caisses avec les contraventions liées aux radars. L’association notera aussi que les boitiers comme Coyote servent aussi à indiquer les limitations de vitesses, les dangers comme les accidents de la route ou les voitures arrêtés sur le bas-côté qui pourraient représenter un risque.
Pas sûr que cela soit au gout des Français qui sont en majorité concernés quelques mois avant l’élection présidentielle de 2017.
COMMENTAIRES