Publié le 17/02/2015
Alors que les voitures électriques deviendraient presque banales, NanoFlowcell secoue nos rétines avec une magnifique supercar, la Quant e-Sportlimousine. Originalité technique, elle ne se branche pas sur secteur, mais transforme l’eau salée en électricité !
La solution employée n’est pas de l’eau de mer (dommage !), il s’agit de sels métalliques moins cher et toxique que l’essence. L’électricité est créée en mélangeant les liquides des deux réservoirs (l’un est chargé positivement, l’autre négativement) à travers une membrane. Inventée dans les années 70, cette technologie dénommée Redox se révèle aujourd’hui pertinente grâce aux progrès des batteries lithium et leur capacité de stockage. La capacité de la batterie correspond à 5 fois celle d'une Nissan Leaf, et 40 % supérieure à celle d'une Tesla Model S. Avec une consommation d'environ 25 kWh aux 100 km, l'autonomie de la Quant est d’environ 500 km.
Outre sa motorisation électrique innovante, la Sportlimousine se différencie des autres supercars par ses portes papillon ouvrant sur 4 vraies places. Capable d’atteindre 350 km/h en pointe, elle passe de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes, offrant un confort luxueux à ses occupants. Malgré son châssis monocoque et sa carrosserie en carbone, la diva pèse 2,3 tonnes tout plein fait et mesure 5,24 mètres, les dimensions d’une Classe S ! Quatre moteurs intégrés aux trains roulants délivrent 925 ch. en crête pour mouvoir une telle masse ! Un gestionnaire de couple détermine à quelles roues passer la puissance au sol de manière optimale.
Lorsque l’électrolyte est déchargé, il faut l’extraire du réservoir et le remplacer par un liquide chargé. Cela impose la mise en place d’une infrastructure dédiée qui limite le développement grand public. En revanche, cette technologie pourrait produire l’énergie de bâtiments et de collectivité, l’électrolyte pouvant être rechargé grâce à l’énergie solaire ou éolienne. L’aviation est aussi une application envisageable d’après NanoFlowcell, avec des coûts bien inférieurs au kérosène. L’entreprise dispose d’une soixantaine de brevets dans les énergies vertes et les nouvelles technologies. Et son PDG de déclarer : « En tant que si petite entreprise, nous sommes extrêmement fiers d’avoir développer une technologie si visionnaire. Mais ce n’est que le début de nos découvertes. »
Par Julien Vankiem
Voici le lien vers le site officiel : ICI
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